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Les photos insolites

samedi 27 mai 2006

On the road again

Voici les dernieres nouvelles de notre periple depuis que nous avons quittes Kings Canyon.

Nous avons fait une halte a Alice Springs, la seule grosse ville du centre du pays. Pause rapide pour repartir visiter les Mac Donnell Ranges, chaine de montagnes de plus de 200 km de long, qui s'etendent a l'est et a l'ouest de la ville.

C'est au coeur de ces montagnes que nous avons tente pour la premiere fois une grande randonnee : deux jours, une nuit, sacs a dos comprenant entre autres la tente et l'eau neccessaire a cette aventure. 28 km en deux journees, une bonne partie de grimpe, et un panorama inimaginable du haut des 1200 m d'altitude. 360 degres de paysage montagneux, vue sur la chaine presque entiere des Mac Donnell, et meme vue sur Kings canyon a plus de 150 km a vol d'oiseau!

Nous repartons demain pour Darwin, la moitie etant deja faite, il ne nous reste que 1500 km avant d'atteindre le "top end", zone tropicale qui devrait etre en complete rupture avec le desert rouge de ces derniers temps.

Les photos des Mac Donnell Ranges seront en ligne lors du prochain acces internet, en attendant, vous pouvez toujours consulter notre "trajet en live", mis a jour regulierement.

Grosses bises a tous.

		

lundi 22 mai 2006

Le spam, c'est pas bon!

Comme vous avez pu le remarquer ces derniers mois, le spam envahit et pourrit notre blog, laissant des messages souvent de tres mauvais gout.

Nous les effacons des que nous le pouvons, mais cela s'amplifie si quelqu'un est intrigué et clique sur les liens de ces spams.

Pour nous aider, ne cliquez pas!!!

MERCI ;-)

Kings Canyon

Extrait du journal de bord d'Alex:

La premiere partie de la rando nous eleve a la hauteur du plateau ou nous pouvons contempler la cicatrice dans le paysage que represente le canyon. Ainsi qu'un splendide pamorama sur la plaine environnante.

La deuxieme partie nous a fait progresser dans la "cité perdue". C'est une formation rocheuse exceptionnelle. L'erosion a force de perseverance a forme des domes de pierres craquelees qui sont surnommes des ruches. Impression tout a fait unique que de marcher entre ces rochers millenaires tout droit tires des plus etranges paysages d'Heroic Fantasy.

Nous decouvrons ensuite les crevasses du canyon qui serpentent entre les rochers. C'est la que de l'eau de pluie ressort au fond du canyon, verdissant ses flancs et creant des veritables oasis dans l'aridite du paysage. De la roche rouge emerge alors ce que l'on appelle le Jardin D'Eden, ilot de verdure entourant un calme lac qui reflete dans ses eaux les hautes parois du canyon.

Un des plus forts paysages que l'on ait vu depuis notre arrivee.

vendredi 19 mai 2006

Ayers Rock, Uluru pour les intimes

Environ un millier de km apres Coober Pedy, et nous arrivons devant Uluru (ou Ayers Rock), LA renommee de l'Australie, hormis ses surfeurs bien sur.

Il est vrai qu'il est surprenant ce rocher, dressé au milieu du desert du haut de ses 300m. Il irradie une lumiere rouge surnaturelle au lever et coucher de soleil. Lorsqu'on s'en approche, on peut decouvrir toutes ses aspérités, ses failles et ses trous.

En tant que bons éleves de l'ecole de commerce, nous avons aussi ete fascines par cette fabuleuse capacite a vendre si cher les levers et couchers de soleil. Un complexe touristique immense se dresse au milieu du desert, et personne ne peut y echapper.

A 30 km de lá, se trouve les Olgas, une splendide chaine montagneuse, moins connue mais encore plus surprenante. Specialement quand on entre au coeur de la vallee cachee au premier regard.

Merde Internet ferme!!! A plus, bisous

Quelque part sur la lune

Notre première étape était la ville souterraine de Coober Pedy, le « terrier de l’homme blanc » en langue aborigène. Le paysage aux alentours est tout droit tiré d’un roman de science-fiction. 70 champs d’opales entourent la ville, faisant pulluler des cônes de terre que rejettent d’énormes « moissonneuses » d’opales.

Coober Pedy abrite 3500 habitants dont la moitié vit sous terre. Les mineurs qui exploitent le terrain ont en effet construit leurs maisons à coté de leurs mines. En ville, il n’est pas rare de voir des aérations sortir de nulle part, signe qu’une de ces maisons se cache sous nos pieds.

Nous avons donc visité une ancienne mine d’opale avec ses habitations troglodytiques (si on peut dire comme ça !). Claustrophobes interdits. Nous sommes également entrés dans l’étrange atmosphère d’églises souterraines catholique et serbe orthodoxe.

Le jour suivant, nous avons contemplé les Breakaways, superbe panorama avec des monts brun, ocre et gris sortant de la plaine brûlée. Enfin nous sommes allés découvrir la maison troglodyte du vrai Crocodile Dundee qui s’appelle « Crocodile Harry ». Le terrier de ce personnage atypique est un grand bric-à-brac international, les visiteurs du monde entier ayant le droit de décorer les lieux.

Bref, ce qui ressort de Coober Pedy, c’est avant tout une ambiance inédite entre le Far West et le sol lunaire, une ville de poussière ocre régie par l’exploitation d’opale. En gros une expérience unique.

Sur la route


L’expérience de la Stuart Highway est unique en son genre. Nous sommes partis de Port Augusta mercredi matin tout excités par ce trajet au milieu du vaste rien. Nos rencontres atypiques ont été rapides : plusieurs dizaines de road trains, camions à 2,3 ou 4 remorques, nous ont doublés dans la première matinée (oui, car malgré le nombre de remorques, ils vont toujours plus vite que nous) ; nous avons croisé un homme à pied au milieu de ses deux chameaux tirant une carriole contenant une chèvre (sur l’autoroute !) ; nous avons aussi essayé de faire la course avec un train de marchandises à une centaine de wagons.

Dans le désert, tout est donc immense, et pas seulement les distances. Les kangourous pourraient baisser la tête pour nous regarder dans les yeux, les aigles facilement nous choper avec leurs ailes d’au moins 2 m d’envergure. L’impression d’être un minuscule point sur cette terre est très présente et persiste jour après jour.

La terre rouge, jaune, orangée s’étire à perte de vue, quelques collines rouge vif se découpent de temps en temps dans le paysage ; le début du trajet était ponctué de touffes d’herbe sans un arbre à l’horizon. Le paysage est maintenant beaucoup plus chargé : arbres et diverses couleurs sont présents sur une terre toujours aussi aride.

Quoi qu’il en soit, les levers et couchers de soleil sur le désert sont chaque jour un émerveillement, nous ne nous lassons pas pour l’instant de ce paysage que certains pourraient qualifier de monotone.

mardi 9 mai 2006

L'outback : mais ou est-ce qu'on va??

Nous voila a Port Augusta "la porte vers l'outback" dit-on ici. L'outback, c'est le desert rouge, une autoroute goudronnee, quelques villes etapes, et des centaines de kilometres.

L'outback, c'etait la veritable aventure il y a encore 20 ans, l'autoroute n'a ete goudronnee qu'en 1986. Mais aujourd'hui, la "traversee du desert" que l'on va faire n'a rien de dangereux ou de fou. Une grande autoroute avec des aires d'autoroutes tous les 100 km, des petites villes etapes pour faire le plein tous les 200 ou 300 km. Bref, la veritable aventure c'est si l'on sort sur les routes non goudronnees, chose impossible tant que notre van ne se transforme pas en 4x4.

Nous nous sommes tout de meme bien prepares : des vivres en quantites suffisantes et sans besoin de refrigerateur (autant vous dire que les boites de conserve ont leur place chez nous), 40 litres d'eau en bidon pour subvenir a nos besoins, 25 litres d'essence en cas de panne, et pas mal de couvertures et de pulls car il fera autour de 5 degres les prochaines nuits.

Au cours de ce voyage qui durera 3 000 km environ, nous allons decouvrir les plus grandes mines d'opales au monde, le tres connu Ayers Rock (ou Uluru, c'est selon), et aussi les petites villes et pubs desertiques... De quoi changer des plages de sable blanc!

Internet et telephone seront certainement en acces limite, donc pas de panique si vous ne lisez qu'un billet sur le blog ces deux ou trois prochaines semaines. Nous saisirons toutes les opportunites pour appeler les proches et dire que tout va bien.

Bref, une belle ballade en perspective, rendez vous dans quelques milliers de kilometres!

Les Flinders Ranges

Nous avons donc quitte la Barossa Valley et roule 500 km plus au nord pour se rendre dans les Flinders Ranges, une chaine de montagnes tout a fait atypique. C'est en fait une sorte d'anneau montagneux (le 'Pound') avec une vaste plaine en son centre. Le vent s'engouffrant dans la vallee durant des milliers d'annees a souffle les parois rocheuses comme un flan qui aurait glisse sur les bord d'une assiette et laisse un trou a milieu. Les descriptions et les photos sont loins de pouvoir rendre hommage a la beaute du site.

Nous avons donc renoue avec les randonnees. Une premiere a travers une gorge qui nous a mene entre deux murs de roches comme tombes du ciel. Il a fallu roule 28km sur de la route non bitumee pour y arriver. Mais le periple en valait le coup car nous avons vu quantite de kangourous et d'emeus, un peu a la facon d'un safari photo. La seconde rando de la journee, plus courte, nous a amene devant des murs peints aborigenes. Encore une fois nous sommes sceptiques. Il semblerait qu'il ne reste plus grand chose des vestiges de cette culture.

Le lendemain nous nous lancons dans l'ascension du Mt Ohlssen qui nous offre un vue panoramique sur le Pound et sur tout le reste des Flinders Ranges. La roche etait d'un rouge martien tout en etant recouverte du profond vert de la vegetation. Indescriptible!
Nous quittons suite le lieu pour nous rendre a Port Augusta, le portail sur l'Outback.

vendredi 5 mai 2006

Apres l'effort le reconfort

Les vendanges sous les orages sont enfin terminees. Pour achever cet episode comme il se doit, nous sommes alles hier faire la tournee des caves. Deux avec un tour organise le matin (en fait y'avait que nous deux!) et trois autres a pied dans l'apres midi. Nous avons descendu...euh pardon, deguste une trentaine de vins: blanc, rouge, rose, blanc liqoureux et porto. Ca nous a fait vraiment plaisir de pouvoir comparer les vins francais et australiens. Jusqu'a present, notre experience se limitait plus ou moins au cubi de 4 litres. La conclusion est que l'australie sait faire du tres bon vin. Mais que la difference culturelle veut qu'ils preferent ici le Shiraz plutot lourd, bien epice et bien boise. Des que le shiraz devient minoritaire au profit du cabernet et du merlot, on obtient deja plus le type de vins auquel nous francais sommes habitues. Notre preference revenant au pur pinot gris ou noir, qui nous a le plus rappeler les vins de l'hexagone.

Ah oui, ici il adorent melanger tous les types de grappes. Il n'est pas rare de voir du 'CSM': cabernet - sauvignon - shiraz - merlot. Auquel peut se rajouter la grenache ou le mouvedre. Ils sont fous ces australiens. Le melange est loin de ce qu'on peut connaitre mais on va quand meme pas partir a l'autre bout du monde pour demander ce qu'on a deja a la maison. Nous avons ainsi gouter durant la journee des bouteilles allant du bon rapport qualite-prix a 15 dollars ou grosses bouteilles a 75.

Bref, cette eprouvante degustation (hic!) a parfaitement terminer notre sejour dans la region et nous sommes maintenant fin pret a reprendre la route (hic!). Enfin presque.

mardi 2 mai 2006

Anecdote boueuse

Comme repete dans les derniers billets, en ce moment, il pleut beaucoup (et d'apres tous les australiens, ce n'est pas normal du tout!). Nous sommes partis cueillir des grappes vendredi dernier dans un vignoble immense, avec un parking a l'autre extremite de l'entree, le tout compose de chemins de terre.
Apres une journee de pluie intense, tous les vendangeurs se sont fait du souci pour repartir sans etre embourbe.
Et en effet, car nous avons ete la quatrieme et derniere voiture que le patron a du sortir de la boue avec son tracteur.

Nous avons eu la palme de la voiture qui fait le moins de distance avant de s'embourber... a peu pres trois metres! Et la palme du plus long remorquage, puisque le tracteur nous a tire jusqu'a l'entre du vignoble, environ 500 metres plus loin! Apres le sable, la boue, notre van aura connu bien des aventures...

Hier, en allant au vignoble du jour pour vendanger, nous avons perdu la trace de notre patron roulant trop vite pour nous! Nous avons donc decide (voyant la pluie battante des 7 heures du matin) de feter nous aussi le 1er mai, et avons chome toute la journee.

Mais nous continuons cette semaine. La fin du travail devrait se faire entre jeudi et samedi et nous devrions faire un tour des caves des le lendemain. Arretons de vendanger et goutons un peu ce vin!