Notre trajet aux Fiji

Notre trajet en Australie

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Les photos insolites

mercredi 30 août 2006

L'ascension

Pour cloturer notre visite à Sydney, nous sommes allés hier grimper sur le pont : le Harbour bridge ! Le plus grand arc au monde, haut de 140 m au-dessus de la mer et lourd de plus de 50 000 tonnes.

C'était une occasion unique, ou presque puisqu'il n'y a que 3 ponts grimpables au monde entier. L'ascension est un peu effrayante lorsqu'il s'agit de monter sur des échelles au-dessus de la mer ou des voitures. Cependant, une fois sur le pont, plus rien n'a d'importance, seule la magnifique vue compte.

Nous ne sommes pas autorisés à prendre de photos sur le pont, toutefois nous avons ramené des photos de nous en accoutrement de cosmonautes avec Sydney en arrière plan.

Le départ pour Fiji est demain matin. Nos valises sont faites, notre réveil est prêt à sonner à 4h du mat', nous sommes vraiment excités! Nous n'aurons pas de téléphone, mais essaieront de consulter les emails de temps en temps.

Bises à tous.

samedi 26 août 2006

A nous les Fiji!

Nous rêvions des Fiji depuis un petit moment, mais il faut le dire, la vente du van allait décider de nos vacances. Encore un bon coup du sort, notre van est parti relativement vite et à prix très honnête, nous nous sommes donc mis en quête de nos vacances paradisiaques.

Pour situer, les Fiji sont formés de 300 îles, c'est dire qu'on pourrait y passer plusieurs mois! N'ayant pas beaucoup plus d'une semaine et un budget tout de même limité, nous avons décidé de visiter un archipel d'îles seulement. Elles possèdent apparemment tout ce que nous aimons : plages, snorkeling, randonnées et villages fijiens typiques.

Nous partons donc le 31 aout et revenons le 8. Nous aurons alors le temps de faire une lessive à Sydney, de dire au revoir et repartons le 10 pour enfin rentrer à la maison.

à TRES bientot ;-)

mercredi 23 août 2006

Le marché, la vengeance.

La trilogie sur le marché se finit sur une happy end. Nous avons hier échappé à la journée d'attente quotidienne suite à un appel impromptu.

Avant de nous inscrire au car market nous avions arpenté la ville pour placarder des affiches dans pas mal de backpackers et d'auberges de jeunesse. Ca a finalement payé car un couple d'anglais nous a appelé. Nous ne leur avons pas donné rendez vous au marché bien entendu puisqu'ils n'en connaissaient pas l'existence. Bref ils ont été conquis et on acheté sans même marchander.

Ca a fait un petit pincement au coeur de se séparer de ce qui a été notre maison pendant près d'un an. Partout en australie nous nous sentions en sécurité, on pouvait tenir un siège pendant deux semaines rien qu'avec les provisions, et dormir dans un lit même au milieu de l'Outback.
Mais un quart d'heure après la vente nous pensions déjà au voyage à Fiji que nous allions pouvoir enfin réaliser.

mardi 22 août 2006

Le marché, le retour...

Se lever a 8h00 le matin pour aller s'enfermer dans ce déprimant endroit jusqu'à 17h00 devient de plus en plus dur. C'est quand même pas le bâgne mais on aimerait bien que le van parte vite. Mais voilà il y a un problème...

Tous les vendeurs arrivent avec un prix de départ (collé au van) et un prix jusqu'auquel ils sont prêts à descendre (celui là bien gardé dans le cerveau). Le problème est qu'au bout d'une semaine dans le "Car Market", toutes les illusions s'envolent pour ne laisser place qu'à une grande envie de liberté. Chacun est donc prêt à "lâcher" son van pour un bien moindre prix qu'il ne l'aurait souhaité au départ. Donc quand un backpacker hollandais sans le sous (NDLR: attention longue parenthèse: il faut savoir que tous les hollandais ont des problèmes d'argent, ils sont tous pauvres , ont du travailler dur pour s'offrir ces vancances et que c'est pour cela qu'ils ne peuvent pas offrir plus pour le van. Bref ils optent toujours pour la stratégie d'achat à la mélodramatique si vous voyez ce que je veux dire!) se pointe et qu'il offre seulement 2500$ pour le van à 4000, on serait presque tenter de le vendre encore 500$ de moins juste pour etre sûr que l'acheteur ne va pas changer d'avis.

Mais il y un autre problème. Si. Il y a toujours un vendeur ou deux qui prennent l'avion le lendemain, et qui sont prêts à brader leur van pour une bouchée de pain. Les acheteurs se portent donc sur ces malheureux, pressés par le temps qui ne peuvent pas refuser quelques centaines de dollars. La véritable valeur des vans importe bien peu dans ces cas là. Les autres vendeurs attendent leur tour, le jour où ils seront également au pied du mur et que les vautours pourront alors se ruer sur eux.

Mais trêve de mauvaise métaphore de cow boy, on tient bon et avons décidé de ne pas lâché notre van pour rien. Les hollandais peuvent avoir nos nerfs mais pas la dignité de notre van!

		

lundi 21 août 2006

Le marché

Il fallait écrire un mot sur l'ambiance particulière qu'est le "car market" de Sydney, "The market" comme il est appelé ici à la façon d'un mauvais film d'épouvante. Replaçons d'abord le décor.

Il est situé au quatrième sous-sol d'un parking sous terrain aux teintes grisâtres. Aucun rayon de soleil ne vient réchauffer l'ambiance glaciale ici bas, transformant la douce chaleur australienne en frimat arctique. Les murs et le plafond sont couverts de textes écrits par des générations de backpackers durant ces trentes dernières années, décrivant l'attente du client libérateur.

Les clients justement...on est en pleine saison de migration et le vol n'a pas encore atteint Sydney. Un dizaine par jour tout au plus, et peut être un couple par jour véritablement intéressé. Mais on ne brusque pas, il faut qu'il se sente en confiance le client...tout en lui faisant comprendre que la plus grosse erreur de sa vie serait de ne pas acheter notre van.

Mais le plus dur est définitivement l'attente, faire passer le temps à tout pris dans ce lieu déprimant. Alors on parle, on joue aux cartes, on lie, certains jouent à la guitare, d'autres au ping pong... Mais tout bruit cesse dès que les portes de l'ascenseur s'ouvrent pour laisser apparaître la proie...euh, le client j'veux dire. Celui ci doit d'ailleurs se sentir mal à l'aise car dès son entrée, c'est une quinzaine de paires d'yeux exorbités qui le fixe, espèrant l'attirer par hypnose ou quelque chose comme çà.

Enfin notre van n'est pas en mauvaise position dans le peloton, d'ailleurs si je devais en acheter un, ce serait le notre. Oh! je viens tout juste de trouver un nouvel argumentaire de vente.

		

mardi 15 août 2006

Changement de numero de tel

Si vous désirez nous joindre sur notre mobile, nous avons un autre numéro de tel :
0424690556
Nous n'avons plus assez de crédit sur l'ancien numéro donc nous ne pouvons meme pas consulter notre répondeur.
bises a tous!

Derniere coloc'

Tout en nous occupant de notre van, nous avons profité de ces derniers jours pour revoir nos amis de Luna Park. Une bonne soirée, et de bonnes nouvelles puisque Reuben nous a proposé une chambre libre dans son appartement.

Nous y avons emménagé hier soir, heureux de dormir cette nuit sans pull-over. Nous connaissons déjà tous les colocataires puisqu'ils travaillent a Luna Park, ce qui donne une bonne ambiance. Internet et tv perso, le grand luxe pour une centaine de dollars par semaine!

Nous nous affairons donc a remettre le van en état pour mettre le plus de chances de notre coté. Le pare brise a été réparé ce matin et le controle technique est prévu cet apres-midi. Esperons qu'il n'y ait pas trop de réparations en vue. Si tout va bien, nous mettrons notre van en vente au marché des backpackers des demain.

Ce qui est sur, c'est que ca sent la fin! La carte complete de notre trajet est maintenant en ligne.

dimanche 13 août 2006

Retour a Sydney

Nous avons file comme l'eclair apres nos vacances idylliques aux Whitsundays, et nous voici arrives a Sydney, 1500 km plus bas. Au passage, nous avons teste le plus celebre rhum australien , le Bundaberg, dans la ville du meme nom. Nous avons fait un saut a Brisbane pour revoir la famille de Ben et Brownyn, qui nous avaient si bien accueillis a notre arrivee l'annee derniere.
Nous profitons de ces prermiers jours pour tater le marche du van, puisque nous avons decide de vendre le notre le plus rapidement possible. Peu d'offre et peu de demande sont nos premieres impressions puisqu'en ce moment c'est l'hiver. Nous partons a l'assaut de la ville aujourd'hui avec nos petites affichettes presentant notre maison roulante qui nous a traine ces 10 derniers mois. Des lundi, nous irons faire le controle technique afin de pouvoir le vendre sur un grand marche de vehicules dedie aux voyageurs.

Nous croiserons ensuite les doigts, ferons une petite priere (les prieres familiales et amicales sont les bienvenues) et n'auront plus qu'a attendre que le voyageur desireux de parcourir le pays pointe le bout de son nez.

Comme notre ancien colocataire s'est marie, ses offres de bienvenue a notre retour a sydney ne sont plus valides, il nous l'a tres bien fait comprendre hier soir lors d'un resto toutefois sympa, nous avons donc decide de retourner au camping. Soit dit en passant, meme si l'hiver n'est pas aussi rude ici qu'en France, on se caille pas mal la nuit (enfin on dort avec pull, duvet et couverture).

En esperant vous donner bientot de bonnes nouvelles, gros bisous et a tres bientot.

vendredi 11 août 2006

Les Whitsundays

Avec ses 74 îles, l’archipel des Whitsundays est un petit bout de paradis où la voile et le snorkeling sont rois. Nous aussi avons voulu goûter au rêve en partant sur un voilier de course durant 2 jours et 2 nuits.C’est sur un bateau très européen que nous sommes montés, puisque le groupe était formé de 6 suisses, 4 hollandais, 2 anglais, un allemand. Seul l’équipage était australien. L’endroit le plus touristique de la côte est, vous avez dit?

L’aventure fut fantastique : nous avons vogué à toute allure deux matins de suite et profité du soleil, des plages et des coraux les après-midi. Nous avons aussi bien adoré la sensation de vitesse au cœur de l’océan que la nage parmi les poissons multicolores.

Malgré la très bonne entente qui régnait au sein de notre groupe, nous avons été surpris du peu d’effort que les gens ont pu faire pour parler anglais. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que les gens étaient surpris qu’Alex et moi parlions anglais en présence d’une tierce personne.



Quoi qu’il en soit, la voile nous a conquis, même s’il nous a fallu 24 heures pour arrêter d’avoir le mal de mer une fois de retour sur la terre ferme.

vendredi 4 août 2006

Un avant gout de la Grande Barriere

Une fois arrivé sur la côte est, il y a une multitude de petites îles à aller explorer. Le choix fut plutôt difficile (je sais c’est dur la vie me direz vous). C’est Magnetic Island qui nous a attiré en premier, pas étonnant avec un nom comme çà.

Cette petite île est un véritable havre de paix. Ses plages tranquilles sont bordées de pins dont l’odeur se mêle à celle de la mer et ses nombreuses baies font le bonheur du snorkelleur. Le snorkeling c’est quand on plonge avec masque et tuba pour aller explorer les eaux peu profondes. C’est donc avec l’équipement de fortune acquis avec le van que nous avons fait notre première expérience du snorkelling.

Après quelques minutes d’adaptation pour ne pas respirer comme un taureau asmathique un jour de corrida, nous avons pu admirer nos premiers coraux et tenter nos premières photos sous marines. On a aussi essayé de tirer quelques clichés des poissons locaux mais les bestioles ne sont pas du genre à vous donner leur meilleur profil. On croise les doigts mais c’était en tout cas bien marrant.

Ce premier contact avec la plongée nous a donné l’envie à tous les deux de tenter le grand plongeon avec bouteilles (d’oxygène). Mais cette fois ci l’exploration se fera dans la Grande Barrière de Corail, ou nous sommes deja au moment ou j’ecris ces lignes. Mais chaque chose en son temps.